Exemple d’étude de projet photovoltaïque en autoconsommation

Le photovoltaïque en autoconsommation se démocratise et devient intéressant économiquement, toute entreprise et/ou propriétaire d’un patrimoine devrait s’y pencher de prêt afin de vérifier la faisabilité économique et financière, illustrée par un cas réel ci-dessous.

Nous vous présentons un exemple type d’une opération (à titre d’exemple) d’autoconsommation d’une dimension moyenne, nous avons étudié la possibilité de couvrir 3 parkings de stationnement d’une entreprise industrielle en Haute-Savoie, à l’aide d’ombrière PV couvrant des doubles places.

La taille de l’installation optimal pour avoir le coût de revient du MWh produit le plus faible, et à la fois avoir une autoconsommation appréciable, situe la puissance à installer à 590KWc, assurant un taux d’autoconsommation de 96% et un taux d’autoproduction de 19%, le tracé ci-dessous illustre le taux de couverture d’une semaine du mois de juin.

Taux d’auto consommation et d’auto production annuelle, simulation sur une semaine en juin

Les indicateurs financiers

Voici quelques indicateurs financiers clés du projet, l’option retenue est un contrat de service de 15 ans avec un tiers financement sans avoir recours au mécanisme de soutien de l’AO CRE :

Surface totale d’installation : 3717m2

Facture électrique actuelle : 307k€ HT

Consommation énergétique : 3 600MWh/an

Investissement total : 716k€ supporté par un tiers investisseur

Loyer annuel : 52k€

Économie annuelle moyenne : 89 k€ (calculée sur 30ans d’exploitation), dès la première année la redevance est intégralement couverte par les économies générées.

Quelques actualités législatives de l’autoconsommation au 16 avril 2020 

-Depuis l’arrêté du 21 novembre 2019, une opération d’autoconsommation collective est possible entre un producteur et des consommateurs distincts, situés dans un périmètre inférieur à 2km avec une dérogation possible dans la limite d’un rayon de 20km et d’une puissance cumulée de 5MWc.

-Le porteur de projet (personne morale) doit déclarer des informations détaillées au gestionnaire du réseau, et indique les clés de répartition de chaque consommateur.

-Aucun report de la consommation par rapport à la production photovoltaïque, on ne peut pas consommer la nuit ce qui a été produit le jour…

-L’électricité produite localement est soumise aux taxes (CSPE et TCFE), c’est comme quand vous produisez des tomates dans votre jardin, vous devez payer des taxes dessus dans le cas ou vous êtes tentés de les consommer !! et bien sûr le tarif d’utilisation du réseau (TURPE) est aussi applicable. Et ce n’est pas fini, une composante de gestion est majorée pour rémunérer le gestionnaire qui traite justement cette complexité.

-La valorisation du surplus de production n’est à priori pas possible (sauf dans le schéma d’un appel d’offre autoconsommation).

pour plus d’infos sur le site du ministère de la transition écologique et solidaire

Des nouvelles de l’autoconsommation collective

-Depuis l’arrêté du 21 novembre 2019, une opération d’autoconsommation collective est possible entre un producteur et des consommateurs distincts situés dans un périmètre inférieur à 2km.

-L’opération d’autoconsommation ne peut excéder une puissance cumulée de 3MWc.

-Le porteur de projet (personne morale) doit déclarer des informations détaillées au gestionnaire du réseau et indique les clés de répartition de chaque consommateur.

-Aucun report de la consommation par rapport à la production photovoltaïque, on ne peut pas consommer la nuit ce qui a été produit le jour…

-L’électricité produite localement est soumise aux taxes (CSPE et TCFE), et bien sûr le tarif d’utilisation du réseau (TURPE) est aussi applicable. Et ce n’est pas fini, une composante de gestion est majorée pour rémunérer le gestionnaire qui traite justement cette complexité !!

C’est comme si vous produisez des tomates dans votre jardin, vous devez payer des taxes dessus dans le cas ou vous êtes tenté de les consommer, en plus vous allez devoir payer le coût de gestion de celui qui comptabilise tout les 30mn combien de tomates vous avez consommé…

-La valorisation du surplus de production n’est à priori pas possible (sauf dans le schéma d’un appel d’offre autoconsommation).

Dans ce contexte, l’autoconsommation collective reste pourtant une brillante idée, à nous de trouver comment la faire émerger.

En voici un exemple

La relance du photovoltaïque en France??

Promise depuis la campagne présidentielle, les mesures d’urgences annoncées débit janvier peuvent se résumer ainsi :

·         Le doublement des objectifs de volume annuel pour atteindre 1000Mw, soit 400Mw pour les installations de moins de 100Kw, 120Mw pour les installations intermédiaires entre 100 et 250Kwc, et enfin 400Mw au-delà de 250Kwc.

·         La bonification des tarifs d’achat jusqu’à 10% pour les installations utilisant des panneaux « made in Europe » et de 5% pour celles en intégration simplifié au bâti, et la diminution de 5% des tarifs pour les très grandes installations au sol, ces installations gigantesques sont jugés trop mobilisatrices de sol agricole et ne permettent pas de favoriser l’émergence d’une filière locale (détail dans le dossier de presse).

 

 

Les deux catégories de centrales de puissances dépassant les 100 et 250kwc (au-delà de 1000 et 2500m2 de panneaux) sont à priori celles qui fourniront bientôt une électricité dont le coût est le plus proche du cout de l’électricité nucléaire, pourtant ces installations resteront soumises à la logique des appels d’offres souvent limitant compte tenu des délais de l’instruction des offres.

A titre d’exemple, les appels d’offre trimestriels qui seront lancés en janvier 2013, les lauréats seront connus seulement en février 2014, les conditions économiques et coût de l’équipement et du financement auront évolué durant ce délai.

Les objectifs annoncés sont un réel défi compte tenu de l’état de délabrement des entreprises de ce secteur, qui a perdu pas moins de 10000 emplois après le moratoire de déc. 2010, les grands groupes seront largement privilégiés au détriment des PME, encore une fois.

Vivement la parité réseau ?

Le décret du 9 Décembre dernier qui a stoppé net tous les projets photovoltaïques en cours, et au passage annulé de manière rétroactive de nombreux projets déjà autorisé, a en même temps fait remonter à la surface une question majeure :

A quand la parité réseau ? Cette fameuse parité pour laquelle le Kwh photovoltaïque serait au même niveau de prix que le Kwh nucléaire ou issu de centrale thermique.
parite reseau
Pour la France la parité réseau serait atteinte aux alentours de 2015-2020 alors que plusieurs études indépendantes suggèrent qu’on y est déjà.

La raison est simple, une partie du coût du KWh nucléaire est cachée, cette partie concerne les subventions massives dont le nucléaire a bénéficié depuis 40 ans, et continue à ce jour plus que jamais à réclamer davantage, si le nucléaire n’est toujours pas rentable après 40ans, est ce qu’il le sera un jour ??

Si en effet on tient compte du coût global du nucléaire (production combustible, infrastructure, provisions pour risque de catastrophe, enfouissement, démantèlement…) le solaire est déjà plus compétitif que le nucléaire, voir à ce sujet l’étude comparative réalisée par deux experts de renommée mondiale sur le cas de la Caroline du Nord.

S’il est judicieux de tenir compte dans la composition du mix énergétique des sources disponibles localement, économiques et non polluantes, il n’est pas question pour autant d’exclure le nucléaire mais, il est impératif de garder un œil sur le coût total/Kwh, l’externalité (ou coût caché) finira par altérer notre compétitivité…

A titre d’illustration, si le coût du photovoltaïque continue de baisser à ce rythme et le prix de l’électricité à augmenter, il sera aisément possible de s’affranchir des subventions pour le photovoltaïque, et pour qu’un  consommateur moyen (industriel par exemple) puisse installer sur son toit une centrale photovoltaïque produisant de l’électricité qui sera auto consommée, cela pourra être valorisé en réduction de coût de transport et de surcharge du réseau.

N’oubliant pas que la voiture électrique se généralisant, la croissance du marché de l’électricité atteindra des sommets, et charger sa voiture sur le parking du lieu de travail (de source solaire) pendant la journée deviendra un geste économique avant d’être un geste écologique.

TOUCHE PAS A MON PANNEAU SOLAIRE

Frustration collective, thérapie de groupe ou révolution en marche, le formidable rassemblement crée par Ariane Vennin sur facebook au lendemain du décret destructeur du 9 décembre 2010.
logo TPAMPS
Depuis ce décret qui a donné un coup d’arrêt à tout les acteurs du photovoltaïque en France, le groupe de professionnels affiche plus de 3400 membres et surtout un échange intense d’avis et d’information.

Le groupe ‘Touche pas à mon panneau solaire’ semble répondre à un besoin accru, qui ne pouvait pas être adressé à travers les représentations classiques (syndicat, association professionnelles…), il répond aux préoccupations suivantes :

– Le sentiment d’un certain nombre de TPE/PME/PMI de ne pas être écouté par les décideurs, ou quasiment ignoré au profit de l’acteur historique de l’électricité en France.

– Le sentiment d’une volonté affichée de la part des décideurs de tromper l’opinion publique en annonçant des faits complètement erronés mais matraqués par plusieurs responsables à longueur de journée, et qui finissent par devenir une réalité, (écouter l’émission France Info à ce sujet du 08 janvier sur France infos mise en ligne par Tecsol)

Les nouveaux tarifs de l’électricité photovoltaïque parues au JO

Les nouveaux tarifs remplacerait dès le 12 janvier 2010, jour de parution de l’arrêté au journal officiel, le tarif de 60cts/kwh jusque là destiné à l’intégré au bâti sera remplacé par 2 tarifs: 58cts pour les bâtiments à usage d’habitation et de bureaux, et 50cts pour les autres bâtiments (industriels, agricoles…), la condition du clos et couvert est remplacée par la couverture sur toutes les faces latérales du bâtiment…l’arrêté du 12 janvier 2010 

Quel avenir pour le photovoltaïque en location de toiture sur bâtiment industriel ?

L’engouement pour la location de toiture pour l’exploitation du photovoltaïque s’est beaucoup amplifié surtout autour du bâtiment agricole, alors que les projets initiés par les industriels restent peu nombreux.

Avec la baisse au 1er septembre des tarifs d’achat de 12% l’euphorie des projets qualifiés à la va vite sans engagement d’aboutir, laisseront certainement la place à des projets étudiés à l’euro près pour pouvoir dégager la rentabilité escomptée sans surprise.

Il est plus que jamais nécessaire de faire qualifier les projets par un bureau d’étude spécialisé, après tout les investissements mis en jeu sont importants et il est très hasardeux de s’en tenir à la faisabilité faite par l’installateur au risque d’adopter une solution technique (générateur et système d’intégration en toiture) pas forcément adaptées à la configuration de la toiture.

La location de toiture reste pourtant une solution économique pour la rénovation gratuite des toitures industrielles, désamiantage, re couverture et éventuellement renforcement de l’isolation thermique pour les sites les plus ensoleillés.

Les toitures des bâtiments industriels de plus de 20ans sont souvent un centre de coût relativement important dans la vie d’une entreprise, la rénovation totale est difficile à financer alors les travaux se succèdent pour parer à l’urgence d’une étanchéité défaillante par exemple.

La location de toiture permet par ailleurs de faire supporter le coût de l’entretien et de la reprise de l’étanchéité en cas de problème à l’exploitant, et cela tout au long de la durée du bail.

Est-ce rassurant d’avoir une servitude pendant 20ans sur la toiture d’un bâtiment industriel ? Que se passe-t-il s’il y a un besoin de sortir une cheminée ou d’installer une aération sur la toiture ?

La pertinence du contrat de location de toiture se vérifie dans ces cas, car la location de toiture ne devra pas bloquer l’évolution de l’activité industrielle mais s’adapter sans frais à l’évolution de cette activité dans un esprit gagnant-gagnant.

Le photovoltaïque en location de toiture, quelle rentabilité ?

La rentabilité de l’investissement photovoltaïque pour les bâtiments professionnels a suscité beaucoup d’intérêt, sujet tabou durant les deux dernières années et alimenté fin 2009 par des allégations de spéculation qui n’a épargné aucun intervenant dans la profession, l’objectif de cet article n’est pas de dire qui est responsable mais de donner des indications concrètes sur  la rentabilité du photovoltaïque, et cela à titre d’information pour les entreprises ou collectivités directement sollicitées.

La location de toiture a beaucoup intéressé les investisseurs depuis 2007, un nouveau type de placement est apparu en France et qui semble à première vue sans risque, et cela après un essor considérable chez les pays voisins (Allemagne et Suisse).

Vu les tarifs d’achat de l’électricité renouvelable pratiqués en France entre 2006 et fin 2009 (parmi les plus élevés au monde), une installation photovoltaïque sans aucune subvention est rentabilisée en 8 à 10ans, ce qui correspond à un niveau de TRI (Taux de rentabilité interne) avant impôt de l’ordre de 10%, dans ce schéma de calcul le coût d’une maintenance rigoureuse est prévu tout au long de la durée de vie de l’installation.

Les pannes d’onduleurs ou les incidents de fonctionnement même de courte durée peuvent réduire de manière drastique cette rentabilité, d’où l’utilité d’une maintenance préventive.

Cette rentabilité ne prend pas en compte le recyclage obligatoire des panneaux, selon la nature et l’évolution de la réglementation, le coût peut être considérable selon la nature des cellules, le coût du capital devra être évalué séparément également.

Cette rentabilité à première vue importante a été à l’origine de l’apparition en France d’offre alliant la construction de hangars gratuits (souvent sans aucune utilité) en contre partie de la location des toitures, cette pratique a perverti le système du tarif d’achat de l’électricité et a ouvert l’appétit des grandes entreprises du bâtiment.

 

Le montage de ce type de projet nécessite l’association :

-D’un bureau d’étude spécialisé capable de dimensionner dès l’étape d’esquisse et d’assurer la maitrise d’œuvre jusqu’à la réception.

-D’un investisseur maitre d’ouvrage capable de lever des fonds à bas coût et d’établir des partenariats avec les fabricants d’équipement photovoltaïque et surtout d’avoir accès aux prix attractifs.

La location de toiture s’inscrit dans la durée, l’analyse de risque est primordiale pour faire le business plan de chaque installation, réussir l’analyse de risque

Pour une toiture de l’ordre de 1000m2 exploitable, le loyer annuel attribué au propriétaire (dans les conditions actuelles de tarif d’achat) se situe entre 1 et 5Eur/m2, cela dépendra de l’orientation du bâtiment, et surtout de la complexité de l’installation et des travaux annexes nécessaires pour la mise en œuvre.

Voici quelques questions à poser par le bailleur propriétaire des bâtiments avant de s’engager sur un loyer défiant toute concurrence:

– Est-ce que le bailleur est propriétaire de l’installation à la fin du contrat de bail ? Dans ce cas le bailleur se retrouve avec une centrale photovoltaïque en fin de vie à entretenir, démonter, recycler et certainement remettre en état la toiture.

– Est-ce que le bailleur souscrit à sa charge une police d’assurance incluant l’installation photovoltaïque ?  Quel surcoût de la police d’assurance ?

– L’installation et la toiture sont elle assurée en dommage-ouvrage ?

– La rénovation importante de la toiture du bâtiment nécessite une étude de la structure de la charpente, faut il renforcer la charpente ? Est-elle conforme à la réglementation actuelle même avec la surcharge additionnelle du poids des panneaux photovoltaïques?

– Quelle est la durée de vie des équipements et de l’étanchéité ? A-t-on du recul ? Existe-t-il un avis technique du CSTB ?

– Que se passe t-il si le bâtiment est appelé à évoluer dans le futur ? Ajout de trappes de désenfumage ou de cheminées d’aération, le bail bloque t-il toute évolution future de l’activité dans le bâtiment?

– Quel intérêt à établir un bail emphytéotique ?  Quelle possibilité de sortie en cours de contrat ? Et à quel coût ?

La complexité des projets fait que chaque toiture de bâtiment est un cas particulier, et qu’il n’existe pas de règle générale, seule l’étude détaillée peut apporter des solutions concrètes qui feront émerger probablement un taux de faisabilité inférieur à 1 projet sur 10 !!!

Baisse des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque de 12%

L’arrêté publié au JO du 1er septembre 2010, reprend sans aucune modification le texte proposé au Conseil supérieur de l’énergie le 25 août dernier

Les nouveaux tarifs valables à partir du 1er septembre 2010 :

– Installation de moins de 3 Kwc sur bâtiment d’habitation : 58cts€/Kwh

– Installation de plus de 3 Kwc sur bâtiment d’habitation, enseignement…en intégration au bâti : 51cts€/Kwh

– Installation de plus de 3 Kwc sur bâtiment professionnel en intégration au bâti : 44cts/Kwh (plafonné à 250Kwc)

– Installation de plus de 3Kwc en intégration simplifiée : 37cts/kwh

– Installation au sol : 27.6cts/Kwh x R (R : coefficient fonction de l’ensoleillement)

Si cette nouvelle baisse des tarifs tend à nous rapprocher des tarifs allemands et espagnols et est plus au moins corrélée à la baisse des prix de l’équipement, elle présente néanmoins l’inconvénient d’intervenir moins de 4 mois après l’officialisation des tarifs (arrêté du 23 mars 2010) supposées être stable à fin 2011.

Et cela n’est pas fini, deux contraintes majeures ne sont pas claires et vont certainement inquiéter la profession les 6 prochains mois :

– Le plafonnement à 500MWc de la puissance installée annuellement, et la mise en place d’une revue trimestrielle qui conditionne l’obtention du tarif à la puissance globale installée sur un trimestre.

Quand on sait qu’un projet sur toiture met entre 6 et 9 mois à se concrétiser et un projet au sol entre 12 et 18mois, comment peut on investir dans le développement si chaque trimestre le tarif et l’équilibre du projet risque d’être modifié ?? en notant au passage que ce risque élimine les petits porteurs de projet et favorise les grands groupes !!

– La nouvelle définition de l’intégration au bâti qui devrait faire l’objet d’une concertation à l’automne, et cela après la publication des avis du CEIAB prévue en Octobre, ce qui veut dire des règles définis pas avant le début de l’année, et une complexité en croissance exponentielle.

 

A lire également l’excellente proposition d’HESPUL qui n’a pas été jugée suffisamment ‘sérieuse’ pour avoir la parole.

Texte integral de l’arrêté

Evaluation de l’éligibilité au tarif d’intégration au bâti

L’ADEME lance le site internet du comité  d’Evaluation de l’Intégration Au Bâti (CEIAB), ce comité examine les procédés d’intégration photovoltaïques qui lui sont soumis, pour déterminer s’ils respectent ou non les critères d’intégration ou d’intégration simplifiée au bâti, au sens du nouvel arrêté tarifaire du 12 Janvier 2010, modifié par l’arrêté du 16 Mars 2010

http://www.ceiab-pv.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=24035&m=3&catid=24037