La relance du photovoltaïque en France??

Promise depuis la campagne présidentielle, les mesures d’urgences annoncées débit janvier peuvent se résumer ainsi :

·         Le doublement des objectifs de volume annuel pour atteindre 1000Mw, soit 400Mw pour les installations de moins de 100Kw, 120Mw pour les installations intermédiaires entre 100 et 250Kwc, et enfin 400Mw au-delà de 250Kwc.

·         La bonification des tarifs d’achat jusqu’à 10% pour les installations utilisant des panneaux « made in Europe » et de 5% pour celles en intégration simplifié au bâti, et la diminution de 5% des tarifs pour les très grandes installations au sol, ces installations gigantesques sont jugés trop mobilisatrices de sol agricole et ne permettent pas de favoriser l’émergence d’une filière locale (détail dans le dossier de presse).

 

 

Les deux catégories de centrales de puissances dépassant les 100 et 250kwc (au-delà de 1000 et 2500m2 de panneaux) sont à priori celles qui fourniront bientôt une électricité dont le coût est le plus proche du cout de l’électricité nucléaire, pourtant ces installations resteront soumises à la logique des appels d’offres souvent limitant compte tenu des délais de l’instruction des offres.

A titre d’exemple, les appels d’offre trimestriels qui seront lancés en janvier 2013, les lauréats seront connus seulement en février 2014, les conditions économiques et coût de l’équipement et du financement auront évolué durant ce délai.

Les objectifs annoncés sont un réel défi compte tenu de l’état de délabrement des entreprises de ce secteur, qui a perdu pas moins de 10000 emplois après le moratoire de déc. 2010, les grands groupes seront largement privilégiés au détriment des PME, encore une fois.

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