Des nouvelles de l’autoconsommation collective

-Depuis l’arrêté du 21 novembre 2019, une opération d’autoconsommation collective est possible entre un producteur et des consommateurs distincts situés dans un périmètre inférieur à 2km.

-L’opération d’autoconsommation ne peut excéder une puissance cumulée de 3MWc.

-Le porteur de projet (personne morale) doit déclarer des informations détaillées au gestionnaire du réseau et indique les clés de répartition de chaque consommateur.

-Aucun report de la consommation par rapport à la production photovoltaïque, on ne peut pas consommer la nuit ce qui a été produit le jour…

-L’électricité produite localement est soumise aux taxes (CSPE et TCFE), et bien sûr le tarif d’utilisation du réseau (TURPE) est aussi applicable. Et ce n’est pas fini, une composante de gestion est majorée pour rémunérer le gestionnaire qui traite justement cette complexité !!

C’est comme si vous produisez des tomates dans votre jardin, vous devez payer des taxes dessus dans le cas ou vous êtes tenté de les consommer, en plus vous allez devoir payer le coût de gestion de celui qui comptabilise tout les 30mn combien de tomates vous avez consommé…

-La valorisation du surplus de production n’est à priori pas possible (sauf dans le schéma d’un appel d’offre autoconsommation).

Dans ce contexte, l’autoconsommation collective reste pourtant une brillante idée, à nous de trouver comment la faire émerger.

En voici un exemple

La banque des territoires, un prêt innovant pour financer la rénovation énergétique du tertiaire (collectivité et état)

L’obligation de travaux de rénovation dans le tertiaire vient de trouver des financements innovants, en effet, la banque des territoires et la Caisse des dépôts ont conçu un nouveau prêt dédié à la rénovation énergétique des bâtiments dans le cadre du grand plan d’investissement, le prêt AmBRE a pour objectif d’accélérer la rénovation des bâtiments des collectivités et de l’état.

Avec un objectif de gain énergétique de 30%, le prêt bénéficie d’une flexibilité selon la situation de chaque patrimoine.

Quelques chiffres du patrimoine des collectivités et de l’état

  • 280 Mio de m², dont 150Mio pour les collectivités, 27 pour les hôpitaux et 22 pour les universités…
  • 250 kWh/m².an de consommation moyenne du parc public
  • L’énergie représente 10% du budget de fonctionnement (hors masse salariale)
  • 50€/hab/an de facture énergétique du patrimoine
  • Et surtout +10% d’augmentation des charges d’exploitation si rien n’est fait…

Comment ça marche ?

Dans tous les cas de figure, l’audit énergétique et la mise en place des moyens de comptage et de suivi énergétique est un préalable (subventionné à 50%), ensuite selon l’ampleur du projet de rénovation deux schémas peuvent être étudiés :

-L’intracting, c’est-à-dire les économies des coûts réalisés après travaux viennent réduire le remboursement du prêt

ou

-un marché de partenariat de performance énergétique destiné à des marchés de rénovation lourde

Pour aller plus loin site de la banque des territoires

Le décret tertiaire : L’obligation de réduction des consommations énergétique dans le tertiaire dès octobre 2019

La loi ELAN (comprenant le décret tertiaire) remet l’obligation de performance énergétique du secteur tertiaire sur le devant de la scène. Les bâtiments à usage tertiaire se doivent de réduire leurs consommations énergétiques à hauteur de -40% d’ici à 2030, -50% d’ici à 2040 et -60% d’ici à 2050, par rapport à 2010.

Le Décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019 (en attendant l’arrêté soumis actuellement à la concertation des professionnels) est entré en vigueur dès le 1 octobre 2019, il précise le type de bâtiment tertiaire éligible à cette obligation à un seuil supérieur à 1000m2 et cela quel que soit la destination et l’usage du bâtiment (public ou privé).

Les entreprises ont donc 10 ans pour se conformer à cette obligation, il n’est pas clair si des jalons seront fixés annuellement, pour inciter les entreprises à s’inscrire dans un plan d’action pluri annuel progressif.

L’obligation de rénovation des bâtiments tertiaires, assortie d’une baisse effective de la consommation en énergie finale tout usage confondu, est clairement l’objectif.

Cette obligation permettra, certes de motiver les propriétaires de patrimoine d’investir dans des équipements performants et la rénovation du bâti à terme, mais dans l’immédiat l’urgence concerne d’abord la mise en place d’une comptabilité énergétique et des indicateurs de performance.

En effet, Sans ce suivi énergétique documenté, il sera illusoire de démontrer l’évolution de la consommation et les critères et indicateurs retenus.

La déclaration annuelle devenue obligatoire concernera : les consommations énergétiques, les indicateurs et éventuellement les critères de modulation selon le type d‘activité, elle devra intervenir dès 2021 pour l’année 2020, une plate-forme numérique sera mise en place par l’état à cet effet.

Quelle risque en cas de non déclaration?

En cas d’absence non justifiée de la transmission annuelle sur la plate-forme numérique, le préfet peut prononcer après mise en demeure une amende allant jusqu’à 7500Euros à l’encontre du propriétaire ou du preneur de bail.

Le besoin dans les locaux de l’entreprise d’un suivi énergétique deviendra un passage obligé, notamment pour démontrer la validité de la baisse de la consommation énergétique, et de lier cette consommation à des variables comme le nombre d’employés ou la surface occupée.

Pour aller plus loin site du journal officiel  

Nous contacter pour une étude préliminaire gratuite de votre projet

Des CEE pour mettre en place votre logiciel de suivi énergétique

Depuis mi 2019 une aide sous format de CEE est accordée à toute entreprise industrielle pour mettre en place le suivi énergétique.

Un exemple concret :

Vos usages énergétiques mobilisent les puissances nominales suivantes par type d’usage énergétique, et vous êtes sur un site fonctionnant en 3×8, et vous mettez en place un suivi énergétique sur 6 ans :

  P nom kW MWh cumac Total € HT
Chauffage 600 404 2544
Froid 1000 673 4240
Air comprimé 180 121 763
Procédé thermique 1000 673 4240
Procédé électrique 360 242 1526
Total montant CEE     13313

Compte tenu du coût actuel des CEE qui est autour de 6.3€ HT/MWh cumac, votre entreprise bénéficie d’un montant d’aide CEE de l’ordre de 13k€, afin de mettre en place le comptage et le suivi énergétique conforme aux exigences générales de la fiche IND-UT-134.

Nous n’avons pas attendu l’aide des CEE pour déployer notre plate-forme de suivi énergétique (application web), développée par notre partenaire en 2015, elle n’a cessé d’évoluer depuis, éligible aux exigences de la fiche IND-UT-134, et apporte surtout de nombreux volets supplémentaires très utiles comme :

  • L’accompagnement d’un énergéticien expérimenté est au cœur de notre offre, qui vous apporte ses compétences et vous challenge pour améliorer votre performance, à travers un rapport de suivi et des échanges périodiques.
  • Le module d’analyse des factures, un scan des factures suffit pour récupérer les données et détecter les erreurs de facturation.
  • Un module ‘machine learning’ permettant une modélisation du profil de la consommation de l’usage énergétique qui s’affine et s’auto corrige au fil du temps
  • Un module mesure conforme à l’IPMVP, qui identifie et démontre les gains consécutifs à une action de performance énergétique (remplacement de régulation d’un four par exemple), vous démontrez ainsi que votre action et donc investissement apporte les économies escomptées.
  • Une simulation tarifaire des coûts d’achat de l’énergie/fluides, qui devient une aide précieuse lors du renouvellement des contrats.

Les CEE peuvent couvrir une bonne part non négligeable des coûts de la plate-forme et du support. Seul une offre personnalisée pourra préciser à quel niveau.

Que vous soyez dans l’étape de réalisation de l’audit énergétique ou de sa mise à jour, il est très utile d’adjoindre le suivi énergétique dès le début.

Vous souhaitez avoir une démo ? m’envoyer un mail à anas.benslimane[@]sunvalor.com

L’audit énergétique : une nouvelles échéance pour votre entreprise au 5 décembre 2019

Depuis la mise en œuvre de l’article 40 de la loi DDADUE en 2015, L’audit énergétique réglementaire doit être mis en place et renouvelé tous les 4 ans, les entreprises éligibles devront à nouveau se soumettre à cette obligation et déposer les rapports d’audits sur la plate-forme de l’ADEME avant le 5 décembre 2019.

Chez SUNVALOR, nous mettons à votre disposition un expert spécialisé avec plus de 10ans d’expérience, dans les procédés industrielles ou les usages énergétiques dans le tertiaire, un œil neuf et expérimenté qui vous aidera à comprendre votre profil de consommation et proposer les actions de performance énergétique.

Notre plate-forme de collecte des données énergétiques facilite la collecte des données, associée aux équipements de mesures que nous mettons en place (ou qui sont déjà en place), économise un temps précieux pour se concentrer sur l’essentiel.

A savoir passer du temps sur site et construire conjointement des actions d’économie d’énergie pertinentes.

Le tertiaire devrait réduire sa consommation énergétique dès octobre 2019!

La loi ELAN remet l’obligation de performance énergétique du secteur tertiaire sur le devant de la scène. Les bâtiments à usage tertiaire se doivent de réduire leurs consommations énergétiques à hauteur de -40% d’ici à 2030, -50% d’ici à 2040 et -60% d’ici à 2050, par rapport à 2010. ( (décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019)

En attendant le projet d’arrêté en cours de discussion, Comment tourner cette obligation réglementaire en opportunité?

Pour la plupart des responsables de patrimoine tertiaire, la clé de voute de la maîtrise de l’énergie est l’investissement dans des organes performants de production et de régulation de l’énergie.

Peut être n’est ce pas tout à fait vrai ? mais je dirais Oui mais d’abord, un peu d’ingénierie ne fera pas de mal !!

Les équipements de mesure et de monitoring sont des actions bien visibles mais ne sont pas suffisants, adjoindre une dose de méthode pour interpréter les courbes est encore plus essentiel.

Pour convaincre son conseil d’administration ou son banquier de financer ces investissement, mettez en place La mesure et vérification (M&V) des économies d’énergie, inutile de mesurer sans identifier les variables indépendantes et/ou statiques et caractériser leur évolution (et c’est moins compliqué que ça en a l’air!!)

La M&V finira par remplacer les dires d’experts, le suivi énergétique devra être accompagné de M&V en se basant sur le fameux protocole de l’IPMVP.

Toute action de performance énergétique devra être justifiée, toute économie d’énergie devra être démontrée par un protocole transparent et efficace.

Chez SUNVALOR nous appelons de nos vœux cette évolution positive du métier de l’audit énergétique, pour proposer des actions et prouver leur impact sur la facture.

Pour rendre les économies d’énergie crédibles et surtout démontrées de manière scientifique et donc bancables!!

Une question sur nos méthodes? contacter notre expert :

Anas Benslimane / mob: 0688305367

Comment prouver les économies d’énergie ??

Audit énergie Sunvalor

A quoi bon un audit énergétique si aucun suivi n’est mis en place?

Mettre en place des actions de performance énergétique dans son entreprise est une étape importante pour capitaliser les économies potentielles, C’est dans cette étape que la réflexion autour du comptage énergétique s’impose, si ce n’est pas déjà fait.

J’ai déjà entendu un chef d’entreprise affirmer : ’j’ai investi plusieurs milliers d’euros dans l’installation de compteurs, mais je ne sais pas si ce que je mesure est comparable d’une période à une autre, et si l’économie que je constate vient bien de l’action que j’ai mise en place…’

La mesure et vérification

La M&V est le terme qui désigne le suivi de la performance énergétique en y intégrant les variables qui seules font varier cette consommation (par exemple : Température extérieure, volume de production…), le protocole IPMVP est une méthode robuste pour établir un plan de mesure et vérification.

Le protocole IPMVP est utilisé pour démontrer les économies d’énergie, dans des cas simples (par exemple l’impact de la variation de vitesse, la régulation de l’éclairage…), ou dans des cas plus complexes (typiquement la modification de régulation de CTA, la rénovation globale de chaufferie, l’équilibrage des réseaux…).

La méthode IPMVP que nous appliquons depuis 6ans se décline dans la durée, ce n’est pas une action ponctuelle, d’où la nécessité d’un suivi énergétique et de l’assistance d’un énergéticien.

On démarre par concevoir le plan de comptage, déployer les points de comptage et ensuite établir les rapports de suivi et interpréter les résultats.

Un faible coût / Bénéfice

Les plateformes de suivi deviennent accessibles, et facilement mises en place avec un niveau de sécurité optimal, par contre le suivi ne se limite pas à visualiser l’évolution de la consommation du sous comptage mais couvre également le suivi des prestataires de la maintenance pour détecter les dérives, de réaliser un benchmark et à terme la prévision des consommations futures.

L’industriel est souvent étonné du faible ratio Coût / Bénéfice du suivi énergétique qui justifie largement de prendre le temps pour l’élaborer, notre rôle est de vous accompagner dans cette démarche et de s’assurer de sa fiabilité.

Une question ? contact [@] sunvalor.com