Le sky village, un nouveau concept pour une construction flexible




Les architectes MVRDV et ADEPT ont remportés le concours de la municipalité de Rødovre au Danemark pour la construction d’une gratte ciel de 116 mètres de hauteur incluant un hôtel, bureaux et appartements d’habitation.

L’originalité de la structure est qu’elle se compose, tel un légo géant,  d’unités indépendantes  ‘pixels’ de 60m2, ces pixels peuvent être déplacés  pour agrandir un appartement ou un espace de bureaux selon les besoins.

La structure intègre des sources d’énergie solaire sur les façades et un circuit de recyclage pour l’eau grise, et utilisera 40% de béton recyclé.

Plus d’infos : http://www.contemporist.com/

 

Les nouveaux tarifs de l’électricité photovoltaïque parues au JO

Les nouveaux tarifs remplacerait dès le 12 janvier 2010, jour de parution de l’arrêté au journal officiel, le tarif de 60cts/kwh jusque là destiné à l’intégré au bâti sera remplacé par 2 tarifs: 58cts pour les bâtiments à usage d’habitation et de bureaux, et 50cts pour les autres bâtiments (industriels, agricoles…), la condition du clos et couvert est remplacée par la couverture sur toutes les faces latérales du bâtiment…l’arrêté du 12 janvier 2010 

Copenhague, quel gâchis…




Je regarde avec stupéfaction ce qu’ont réussi à faire les Etats-Unis et la chine de l’enthousiasme de toute la planète pour imposer des engagements forts sur la réduction des GES.

Les intérêts nationaux ont encore primés, Mr Obama se plie aux exigences du congrès pourvu que sa réforme de la santé passe.

Je ne suis pas naïf, Copenhague n’a pas donné naissance à un gouvernement mondial décideur sur les sujets de l’environnement et dans l’intérêt de la planète, et cela n’est pas prévu en ce 21ème siècle, il faudra attendre.

D’un autre côté le grand perdant est le protocole de kyoto et le travail titanesque réalisé les 10 dernières années, le mécanisme de développement propre (MDP) était déjà dans le collimateur du congrès et du sénat américain, maintenant c’est officiel c’est un programme ‘bureaucratique et inefficace’ et en plus le non accord jette le doute sur sa reconduite post 2012 et tout un pan de l’économie du carbone pourra en souffrir.

Je ne comprends pas l’inflexibilité de la chine, le premier bénéficiaire des projets de développement propres des nations unies depuis déjà 10ans, Loin devant l’Afrique et l’Amérique du sud, le sommet de Copenhague était l’occasion pour la chine de mettre en avant ses avancées considérables dans le domaine de l’efficacité énergétique et  les énergies renouvelables et cela en si peu de temps.

A titre  d’exemple la production photovoltaïque chinoise était négligeable en 2002, en 2009 la chine est le leader mondial incontesté, après avoir détrôné l’Allemagne premier marché mondial et avec le japon le premier pays à avoir cru en l’énergie photovoltaïque.

Dans cette situation comment ne pas exiger de la chine un engagement ferme sur les émissions de GES ?  Pourtant La pire des choses qui peut arriver à l’Europe c’est d’avoir les contraintes liés à la réduction des émissions et l’utilisation des énergies renouvelables sans contrôler le marché du renouvelable crée.

Il est urgent de négocier à arme égale, avec la chine et de proposer de taxer les produits en fonction de leur intensité énergétique et poids en carbone, la barrière juridique de l’OMC n’est pas infranchissable, il suffirait de trouver la parade…

 

Le bilan carbone du papier-toilette, pèse 2.5kg de CO2…

L’étude pilote de WWF et l’OKo-Intitut a réalisé l’empreinte carbone de 15 produits de la grande distribution, une tasse de café pèserait entre 50 et 101gr de CO2, une barquette de fraises d’Espagne 442gr…

Il existe plusieurs méthodologies pour quantifier le bilan carbone d’un produit en analysant son cycle de vie, et bien sûr l’incertitude sur le résultat est grande mais présente l’avantage de donner un ordre de grandeur et d’orienter le choix du consommateur.

Promis, plus de café en capsule…

Pour plus d’infos



http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57688.htm

Quel avenir pour le photovoltaïque en location de toiture sur bâtiment industriel ?

L’engouement pour la location de toiture pour l’exploitation du photovoltaïque s’est beaucoup amplifié surtout autour du bâtiment agricole, alors que les projets initiés par les industriels restent peu nombreux.

Avec la baisse au 1er septembre des tarifs d’achat de 12% l’euphorie des projets qualifiés à la va vite sans engagement d’aboutir, laisseront certainement la place à des projets étudiés à l’euro près pour pouvoir dégager la rentabilité escomptée sans surprise.

Il est plus que jamais nécessaire de faire qualifier les projets par un bureau d’étude spécialisé, après tout les investissements mis en jeu sont importants et il est très hasardeux de s’en tenir à la faisabilité faite par l’installateur au risque d’adopter une solution technique (générateur et système d’intégration en toiture) pas forcément adaptées à la configuration de la toiture.

La location de toiture reste pourtant une solution économique pour la rénovation gratuite des toitures industrielles, désamiantage, re couverture et éventuellement renforcement de l’isolation thermique pour les sites les plus ensoleillés.

Les toitures des bâtiments industriels de plus de 20ans sont souvent un centre de coût relativement important dans la vie d’une entreprise, la rénovation totale est difficile à financer alors les travaux se succèdent pour parer à l’urgence d’une étanchéité défaillante par exemple.

La location de toiture permet par ailleurs de faire supporter le coût de l’entretien et de la reprise de l’étanchéité en cas de problème à l’exploitant, et cela tout au long de la durée du bail.

Est-ce rassurant d’avoir une servitude pendant 20ans sur la toiture d’un bâtiment industriel ? Que se passe-t-il s’il y a un besoin de sortir une cheminée ou d’installer une aération sur la toiture ?

La pertinence du contrat de location de toiture se vérifie dans ces cas, car la location de toiture ne devra pas bloquer l’évolution de l’activité industrielle mais s’adapter sans frais à l’évolution de cette activité dans un esprit gagnant-gagnant.

Le photovoltaïque en location de toiture, quelle rentabilité ?

La rentabilité de l’investissement photovoltaïque pour les bâtiments professionnels a suscité beaucoup d’intérêt, sujet tabou durant les deux dernières années et alimenté fin 2009 par des allégations de spéculation qui n’a épargné aucun intervenant dans la profession, l’objectif de cet article n’est pas de dire qui est responsable mais de donner des indications concrètes sur  la rentabilité du photovoltaïque, et cela à titre d’information pour les entreprises ou collectivités directement sollicitées.

La location de toiture a beaucoup intéressé les investisseurs depuis 2007, un nouveau type de placement est apparu en France et qui semble à première vue sans risque, et cela après un essor considérable chez les pays voisins (Allemagne et Suisse).

Vu les tarifs d’achat de l’électricité renouvelable pratiqués en France entre 2006 et fin 2009 (parmi les plus élevés au monde), une installation photovoltaïque sans aucune subvention est rentabilisée en 8 à 10ans, ce qui correspond à un niveau de TRI (Taux de rentabilité interne) avant impôt de l’ordre de 10%, dans ce schéma de calcul le coût d’une maintenance rigoureuse est prévu tout au long de la durée de vie de l’installation.

Les pannes d’onduleurs ou les incidents de fonctionnement même de courte durée peuvent réduire de manière drastique cette rentabilité, d’où l’utilité d’une maintenance préventive.

Cette rentabilité ne prend pas en compte le recyclage obligatoire des panneaux, selon la nature et l’évolution de la réglementation, le coût peut être considérable selon la nature des cellules, le coût du capital devra être évalué séparément également.

Cette rentabilité à première vue importante a été à l’origine de l’apparition en France d’offre alliant la construction de hangars gratuits (souvent sans aucune utilité) en contre partie de la location des toitures, cette pratique a perverti le système du tarif d’achat de l’électricité et a ouvert l’appétit des grandes entreprises du bâtiment.

 

Le montage de ce type de projet nécessite l’association :

-D’un bureau d’étude spécialisé capable de dimensionner dès l’étape d’esquisse et d’assurer la maitrise d’œuvre jusqu’à la réception.

-D’un investisseur maitre d’ouvrage capable de lever des fonds à bas coût et d’établir des partenariats avec les fabricants d’équipement photovoltaïque et surtout d’avoir accès aux prix attractifs.

La location de toiture s’inscrit dans la durée, l’analyse de risque est primordiale pour faire le business plan de chaque installation, réussir l’analyse de risque

Pour une toiture de l’ordre de 1000m2 exploitable, le loyer annuel attribué au propriétaire (dans les conditions actuelles de tarif d’achat) se situe entre 1 et 5Eur/m2, cela dépendra de l’orientation du bâtiment, et surtout de la complexité de l’installation et des travaux annexes nécessaires pour la mise en œuvre.

Voici quelques questions à poser par le bailleur propriétaire des bâtiments avant de s’engager sur un loyer défiant toute concurrence:

– Est-ce que le bailleur est propriétaire de l’installation à la fin du contrat de bail ? Dans ce cas le bailleur se retrouve avec une centrale photovoltaïque en fin de vie à entretenir, démonter, recycler et certainement remettre en état la toiture.

– Est-ce que le bailleur souscrit à sa charge une police d’assurance incluant l’installation photovoltaïque ?  Quel surcoût de la police d’assurance ?

– L’installation et la toiture sont elle assurée en dommage-ouvrage ?

– La rénovation importante de la toiture du bâtiment nécessite une étude de la structure de la charpente, faut il renforcer la charpente ? Est-elle conforme à la réglementation actuelle même avec la surcharge additionnelle du poids des panneaux photovoltaïques?

– Quelle est la durée de vie des équipements et de l’étanchéité ? A-t-on du recul ? Existe-t-il un avis technique du CSTB ?

– Que se passe t-il si le bâtiment est appelé à évoluer dans le futur ? Ajout de trappes de désenfumage ou de cheminées d’aération, le bail bloque t-il toute évolution future de l’activité dans le bâtiment?

– Quel intérêt à établir un bail emphytéotique ?  Quelle possibilité de sortie en cours de contrat ? Et à quel coût ?

La complexité des projets fait que chaque toiture de bâtiment est un cas particulier, et qu’il n’existe pas de règle générale, seule l’étude détaillée peut apporter des solutions concrètes qui feront émerger probablement un taux de faisabilité inférieur à 1 projet sur 10 !!!

Baisse des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque de 12%

L’arrêté publié au JO du 1er septembre 2010, reprend sans aucune modification le texte proposé au Conseil supérieur de l’énergie le 25 août dernier

Les nouveaux tarifs valables à partir du 1er septembre 2010 :

– Installation de moins de 3 Kwc sur bâtiment d’habitation : 58cts€/Kwh

– Installation de plus de 3 Kwc sur bâtiment d’habitation, enseignement…en intégration au bâti : 51cts€/Kwh

– Installation de plus de 3 Kwc sur bâtiment professionnel en intégration au bâti : 44cts/Kwh (plafonné à 250Kwc)

– Installation de plus de 3Kwc en intégration simplifiée : 37cts/kwh

– Installation au sol : 27.6cts/Kwh x R (R : coefficient fonction de l’ensoleillement)

Si cette nouvelle baisse des tarifs tend à nous rapprocher des tarifs allemands et espagnols et est plus au moins corrélée à la baisse des prix de l’équipement, elle présente néanmoins l’inconvénient d’intervenir moins de 4 mois après l’officialisation des tarifs (arrêté du 23 mars 2010) supposées être stable à fin 2011.

Et cela n’est pas fini, deux contraintes majeures ne sont pas claires et vont certainement inquiéter la profession les 6 prochains mois :

– Le plafonnement à 500MWc de la puissance installée annuellement, et la mise en place d’une revue trimestrielle qui conditionne l’obtention du tarif à la puissance globale installée sur un trimestre.

Quand on sait qu’un projet sur toiture met entre 6 et 9 mois à se concrétiser et un projet au sol entre 12 et 18mois, comment peut on investir dans le développement si chaque trimestre le tarif et l’équilibre du projet risque d’être modifié ?? en notant au passage que ce risque élimine les petits porteurs de projet et favorise les grands groupes !!

– La nouvelle définition de l’intégration au bâti qui devrait faire l’objet d’une concertation à l’automne, et cela après la publication des avis du CEIAB prévue en Octobre, ce qui veut dire des règles définis pas avant le début de l’année, et une complexité en croissance exponentielle.

 

A lire également l’excellente proposition d’HESPUL qui n’a pas été jugée suffisamment ‘sérieuse’ pour avoir la parole.

Texte integral de l’arrêté

Quel mix énergétique pour nos villes ?

L’énergie de nos villes viendra dans les décennies à venir d’une combinaison de ressources à la fois économique, locale et peu polluante.

Les ressources locales définiront la combinaison du mix énergétique, les énergies renouvelables (solaire, hydraulique, éolien, biomasse…) sont destinées à représenter une proportion importante d’au moins 20% d’ici 2020 pour l’Europe.

Les gisements énergétiques de proximité sont à prendre en compte bien évidemment, et des solutions de moyennes puissances (de l’ordre du mégawatt) seront ou sont déjà économiquement faisables, il n’est plus nécessaire de construire systématiquement des centrales nucléaires ou à fuel de plusieurs dizaines de mégawatts alors que la biomasse est accessible localement ou que l’éolien présente un potentiel.

Ceci étant dit, il restera indispensable de continuer à développer le nucléaire en tant que solution économiquement et écologiquement viable.

Dans le mix énergétique du future, le photovoltaïque  se prête le plus à être décentralisé, à l’échelle du quartier ou du village, l’habitat pourra assurer une bonne part de la consommation d’électricité (hors chauffage) par le photovoltaïque délocalisé et immédiatement disponible sur le lieu de production, à travers notamment des mécanismes de stockage type hydraulique ou à base de sel.

L’intérêt du photovoltaïque intégré sur les toitures de bâtiment professionnel pour assurer cette homogénéité de distribution sur le territoire est multiple:

– d’injecter sur le réseau électrique de l’énergie renouvelable qui sera certainement consommé dans le voisinage immédiat

– d’utiliser les toitures non exploitées de bâtiments professionnels

– d’assurer une valorisation des toitures de bâtiments qui présentent  souvent un coût d’entretien et de rénovation non négligeable surtout pour le bâtiment ancien

– de réduire les coûts de construction dans le neuf, la couverture et l’étanchéité se font par le panneau photovoltaïque lui-même.

– bien évidemment le photovoltaïque génère des revenues grâce aux tarifs d’achat en vigueur et valorise l’image de l’entreprise, cette même électricité produite sur les toits servira dans l’avenir à alimenter à bas prix les voitures électriques sur les lieux de travail pendant la journée.

Evaluation de l’éligibilité au tarif d’intégration au bâti

L’ADEME lance le site internet du comité  d’Evaluation de l’Intégration Au Bâti (CEIAB), ce comité examine les procédés d’intégration photovoltaïques qui lui sont soumis, pour déterminer s’ils respectent ou non les critères d’intégration ou d’intégration simplifiée au bâti, au sens du nouvel arrêté tarifaire du 12 Janvier 2010, modifié par l’arrêté du 16 Mars 2010

http://www.ceiab-pv.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=24035&m=3&catid=24037

L’impact environnemental des produits, quels critères évaluer et jusqu’ou pourrons nous aller ?

UN certain nombre d’études et de recherches sont menées depuis de nombreuses années sur ce thème, citons par exemple les travaux de l’université de Leiden aux pays bas (méthode CML) définissant la notion de stocks et de flux des polluants, L’IFPL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) a développé une méthodologie ‘IMPACT 2002’ regroupant les impacts les plus complets : environnement, santé et épuisement des ressources pour un produit donné.

Plus récemment le centre de résilience environnemental de l’université de Stockholm qui, dans une publication dans le journal Ecology and Society(1), l’équipe qui a été constituée avait pour objectif de chercher  à définir les risques environnementaux et les limites à partir desquelles le système ‘terre’ ne pourra plus ‘encaisser’…

Il faudra d’abord rappeler les fondamentaux de l’analyse de cycle de vie (ACV) qui nécessite une revue exhaustive des stocks et des flux durant la durée de vie du produit (matières premières, fabrication, transport, usage, fin de vie).

Le principe de stocks quantifie les principaux indicateurs (carbone, azote, phosphore, eau) dont le stock sous une forme ou une autre provoque des altérations conséquentes sur l’équilibre de notre environnement : à titre d’exemple le carbone sous forme de CO2 participe au réchauffement climatique, alors que sous forme de calcaire au fond des océans n’a plus d’effet sur le réchauffement.

Idem pour le phosphore son excès est responsable de l’acidification des milieux naturels (pluies acides), à travers l’excès du SO2 dans l’atmosphère, acidification qui freine la productivité des écosystèmes.

Le principe de flux est l’ensemble des phénomènes qui font que l’un des 4 indicateurs (carbone, azote, phosphore et eau) est en excès sous la forme qui le rend destructif pour l’environnement, le déplacement des équilibres (par exemple la forme CO2 vers la forme calcaire ou l’inverse) est ainsi un renseignement important de l’impact des produits sur l’environnement.

A titre d’exemple le lait est le pire des polluants si déversé dans une rivière alors que le lait n’a rien d’un polluant pour notre corps…

Une dizaine d’indicateurs sont définies pour cartographier l’impact environnemental d’un produit :

·         L’effet de serre, le plus connu de tous, mesure combien de CO2 est émis durant la durée de vie du produit

·         L’acidification, mesure le potentiel acide sur les milieux naturels des dérivés du phosphore et sulfure (surtout marins), ingrédient essentiel des fertilisants, lessives et autres produits chimiques, une fois rejetés dans la nature sous forme liquide participe à enrichir les milieux aquatiques et à réduire leur productivité.

·         L’eutrophisation, mesure l’excès de nutriments dans l’eau (azote, phosphate…) qui participe à déplacer l’équilibre aquatique : par exemple vers un excès d’algue réduisant l’attrait biologique d’un lac par exemple.

·         Ozone Troposphérique, caractérise le potentiel photochimique de la formation de l’ozone au niveau de la basse couche de l’atmosphère, qui perturbe certaines réactions chimiques et présente un risque pour la santé (contrairement à l’ozone stratosphérique qui quant à lui est précieux pour absorber les UVA et protéger la peau des cancers).

·         L’éco toxicité aquatique (pour les sources d’eau non marines), mesure quant à lui l’effet de déversement de molécules toxiques  pour les organismes vivants suivant la concentration et le temps de résidence de ces molécules dans l’eau

·         La toxicité humaine, similaire à l’éco toxicité aquatique mais mesurée par la tolérance du corps humain aux molécules toxiques (prises individuellement)

·         Consommation des ressources rares, un facteur défini pour chaque matériau en fonction de sa disponibilité et son rythme d’exploitation par l’homme (université de leiden)

·         Consommation d’énergie non renouvelable, correspond à l’énergie fossile consommée

L’ensemble des paramètres cité est en principe susceptible de nous renseigner sur l’impact total environnemental d’un produit, en réalité il devient très vite très fastidieux d’évaluer tous ces paramètres pour chaque produit, il convient souvent de sélectionner 3 des paramètres les plus importants en terme d’impact et selon le type de produit.

Il est inutile d’essayer de calculer l’impact effet de serre de quelques milligrammes de plomb ou d’arsenic alors que leur impact sur l’écotoxicité aquatique ou humaine est largement plus considérable que les autres paramètres.

 

(1)  la newsletter Usines à GES en a fait l’écho http://www.lusineages.com/view_pdf/978.