Le bilan de performance de l’air comprimé

L’air comprimé est une énergie coûteuse, même si l’investissement de départ reste raisonnable pour un site industriel, le coût d’exploitation et les dérives constatées souvent coûtent cher et nécessitent un suivi particulier, les coûts des fuites et d’exploitation sont largement prédominante sur la durée de vie du compresseur, une bonne conception et surtout une adaptation au besoin bien étudiée sont des pré requis pour une station d’air comprimé optimisé, la variabilité entre une station optimisé (pas plus de 18% de rendement) et une autre qui ne l’est pas fait passer  le coût du m3 d’air comprimé de 0.7 cts à 6 cts€ HT (source ADEME).

 

compresseur cas courantcompresseur cas optimisé

Notre solution:

Le bilan de performance de votre installation démarre par un comptage instrumenté sur une durée d’une semaine:
Une mesure spécifique d’appel de puissance sera réalisée sur l’alimentation du compresseur, mesure de débit d’air en sortie du sécheur , mesure de la pression, température et point de rosée.

La mesure simultanée du débit d’air au niveau de chaque utilisateur ou groupe d’utilisateur complétera les données qui seront analysées, les résultats suivants seront extraits : la consommation spécifique coût en € et en wh / Nm3 utilisé, déduction des fuites, perte de charge du réseau, la consommation en air comprimé d’une utilisation particulière…

 

relevé air comprimé

Une série de préconisation est émise pour optimiser l’installation d’air comprimé, notamment avec chiffrage des économies en face de chaque action:

 

•Etude des besoins, optimisation à la conception, réduire la pression de service

•Utilisation de variateur de vitesse

•Récupération de chaleur pour chauffage de l’ambiance ou préchauffage d’eau chaude

•Réduire les pertes de charge dans le réseau de distribution

•Traitement de l’air, prise d’air frais, séchage pour éviter la condensation, filtration

•Campagne de recherche de fuite (2 par an), remplacement des raccords

•Comptage de l’énergie en continu, mesure du débit de l’air comprimé (Nm3/h)

 

A titre d’exemple, voici la répartition des économies possibles du poste air comprimé (source étude européenne SAVE):

économie d'énergie sur compresseur

Le financement de la rénovation énergétique

Une batterie de dispositifs pour financer les travaux d’économie d’énergie est désormais disponible pour les copropriétaires, l’audit énergétique est l’occasion de les recenser tout en tenant compte du profil socio économique des copropriétaires.

Notamment, la mise ne place de l’Eco prêt collectif cumulable avec l’eco PTZ individuel, et l’ouverture de la possibilité d’emprunt aux copropriétés (décret du 11 mars 2013 et arrêté du 27/12/2013).

La loi de finance 2014 met en place le taux de TVA à 5.5% portant sur la pose, l’installation, l’entretien et la fourniture de matériaux, équipements qui concourent à l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment,  l’instruction fiscale du 25 février 2014 précise les modalités d’application.

Le crédit d’impôt (CIDD) mis ne place dans le cadre d’un bouquet de travaux incite à davantage de performance énergétique…

Un document de l’ADEME actualisé (avril 2014) résume tout les dispositifs pour la rénovation des bâtiments ou encore sur le lien:

http://www.renovation-info-service.gouv.fr/

 

L’audit énergétique des copropriétés: et après ?

Les étapes pour se conformer à l’obligation de l’audit énergétique :

-1er AG : Inscrire à l’ordre du jour et vote de l’AG le projet de réalisation de l’audit énergétique

-Elaboration de l’audit énergétique par le bureau d’études sélectionné, et distribution du rapport synthétique aux copropriétaires

-2ème AG : Présentation aux copropriétaires du rapport synthétique, les copropriétaires doivent se prononcer sur le principe de l’adoption du plan de travaux d’économies d’énergie ou de la conclusion d’un CPE, sur la base du chiffrage réalisé par le bureau d’études.

-Dans le cas où le syndic des copropriétaires décide de réaliser des travaux, le syndic de copropriété doit procéder à la mise en concurrence d’entreprises afin d’obtenir des devis chiffrés.

-3ème AG : deux votes distincts, votes d’une part du plan de travaux à la majorité, et d’autres part vote des travaux d’économie d’énergie contenues dans le plan de travaux à la majorité.

Cas particulier des travaux d’intérêt collectif :

La loi ENE du 12 juillet 2010 a introduit la possibilité de voter à la majorité des voix la réalisation de travaux d’intérêt collectifs sur les parties privatives.

Une fois ces travaux votés par l’AG, le copropriétaire concerné doit supporter le coût des travaux seul sauf s’il apporte la preuve de la réalisation de travaux équivalents au cours des dix dernières années.

L’audit énergétique des copropriétés: c’est quoi ? Qui est concerné ?

Les bâtiments destinés à l’habitation collective (c’est-à-dire plus de la moitié de la SHON est constituée de lots à usage principal d’habitation), construits avant le 1er juin 2001, en copropriétés et comportant au moins 50 lots équipés d’une installation collective de chauffage ou de refroidissement.

Beaucoup plus élaboré que le DPE collectif, l’audit énergétique traditionnellement fait référence au cahier de charge de l’ADEME, mais le contenu détaillé dans le décret spécifique aux copropriétés (décret n° 2012-111 du 27 janvier 2012 et l’arrêté du 3 avril 2013) limite et résume les impératifs de l’audit aux éléments suivants :

–       Etape 1 : Etat des lieux

–       Etape 2 : Bilan énergétique et préconisations

–       Etape 3 : Programme d’amélioration

–       Etape 4 : Analyse financière

Cette classification n’est pas figée, une place particulière doit être laissée à l’identification des soucis des copropriétaires, non seulement par rapport à l’énergie mais également l’eau, la qualité de l’air, le confort d’été…

Une approche réglementaire est aussi indispensable, notamment pour vérifier avant de voter les travaux si le programme de rénovation respecte bien la réglementation thermique et les conditions d’accès aux différentes subventions.

Cette approche réglementaire n’est pas mentionnée dans l’arrêté, mais il est important de la vérifier, et éviter de faire payer une étude supplémentaire lors de la réalisation des travaux.

Un autre point important concerne les grandes copropriétés, est l’opportunité de conclure un contrat de performance énergétique (CPE) qui peut s’avérer l’outil indispensable pour financer les travaux, l’audit énergétique devrait comporter une note d’opportunité décrivant la pré faisabilité du CPE et incitant éventuellement les copropriétaires à s’appuyer sur ce mécanisme pour le projet de rénovation.

Contrairement à ce qu’on peut penser, l’audit énergétique fait appel à plusieurs compétences de la part de l’expert: de thermicien, architecture et bâti, maitrise de l’exploitation des équipements, financement des travaux, réglementaire, et surtout des capacités relationnelles et de vulgarisation.

L’interlocuteur syndic ou conseil syndical a besoin d’explications et de pédagogie pour faire comprendre et adhérer les copropriétaires dans un projet de rénovation global.

Du côté du bureau d’études, l’audit énergétique ‘touche’ en profondeur au bâtiment et équipements, il est nécessaire de contracter une assurance décennale et professionnelle pour protéger la copropriété des risques inhérents aux préconisations techniques.