-Depuis l’arrêté du 21 novembre 2019, une opération d’autoconsommation collective est possible entre un producteur et des consommateurs distincts situés dans un périmètre inférieur à 2km.
-L’opération d’autoconsommation ne peut excéder une puissance cumulée de 3MWc.
-Le porteur de projet (personne morale) doit déclarer des informations détaillées au gestionnaire du réseau et indique les clés de répartition de chaque consommateur.
-Aucun report de la consommation par rapport à la production photovoltaïque, on ne peut pas consommer la nuit ce qui a été produit le jour…
-L’électricité produite localement est soumise aux taxes (CSPE et TCFE), et bien sûr le tarif d’utilisation du réseau (TURPE) est aussi applicable. Et ce n’est pas fini, une composante de gestion est majorée pour rémunérer le gestionnaire qui traite justement cette complexité !!
C’est comme si vous produisez des tomates dans votre jardin, vous devez payer des taxes dessus dans le cas ou vous êtes tenté de les consommer, en plus vous allez devoir payer le coût de gestion de celui qui comptabilise tout les 30mn combien de tomates vous avez consommé…
-La valorisation du surplus de production n’est à priori pas possible (sauf dans le schéma d’un appel d’offre autoconsommation).
Dans ce contexte, l’autoconsommation collective reste pourtant une brillante idée, à nous de trouver comment la faire émerger.
En voici un exemple