Dans un contexte de mauvaise presse autour du travail des diagnostiqueurs immobiliers, l’avenir du diagnostic (et notamment le DPE) se précise et devient un enjeu majeur de la gestion du patrimoine immobilier.
En effet, les critiques fusent sur la qualité du DPE et la formation des diagnostiqueurs, les trois fédérations de diagnostiqueur travaillent avec les pouvoirs public pour améliorer et faire évoluer les pratiques.
Quel impact sur les transactions ?
L’évolution du DPE de juillet 2021 nécessite la réalisation d’un descriptif détaillé du bâti et des équipements, certains de ces données sont absolument nécessaires pour réaliser le calcul 3CL et aboutir à une étiquette énergie et climat.
Prenant l’exemple du DPE d’un appartement dans une copropriété rénovée, si les informations relatives à la qualité de rénovation (isolant mis en œuvre, type de vitrage, ventilation, chauffage…) ne sont pas communiquées au diagnostiqueur, l’appartement sera évalué avec des équipements/enveloppe dégradés et son étiquette perdra jusqu’à 2 lettres.
Ce type de situation ne maquera pas de se produire, avec des effets de révision de prix de vente du bien qui peuvent être préjudiciables.
La responsabilité du propriétaire /agence mandataire est clairement définie par le législateur, les données et caractéristiques de l’enveloppe/équipements doivent être communiquées au diagnostiqueur, l’étiquette du bien sera fonction de la précision de ces données.
Il est temps, pour les différents acteurs de la transaction immobilière (propriétaire, agence immobilière et diagnostiqueur, notaire…), de se parler et de prendre le temps pour faire comprendre l’enjeu du/des diagnostics et réussir à transmettre à l’acquéreur une information fiable et correcte.
Quel nouvel enjeu du DPE ?
A partir du 1er avril 2023, un DPE avec une étiquette F ou G devra être suivi (pour la vente d’un bien) par un audit obligatoire comprenant des préconisations de rénovation chiffrées. Cet audit simplifié donnera à l’acquéreur des indications (sommaires) à caractère informatif.
Par ailleurs, pour donner accès aux subventions Maprim’rénov et rénover le bien, un audit énergétique devra être réalisé par un bureau d’études qualifié selon la norme NF-EN 16247 de l’audit réglementaire (à ne pas confondre avec l’audit obligatoire des DPE F et G).
Certains propriétaires anticipent déjà cette réglementation et nous posent la question : quels travaux devrais-je mettre en place pour sortir de la zone rouge ? pour cela un audit obligatoire donnera des indications.
Cependant, si on veut aller plus loin et définir les scenarii de travaux, le phasage et un chiffrage précis en tenant compte des subventions, il faudra faire réaliser un audit énergétique par un bureau d’études qualifié.
Comment vous aider ?
Depuis 15 ans, nous avons choisi de développer l’expertise technique de la performance énergétique.
Dans notre agence DEKRA Diagnostic nos ingénieurs, grâce à leur expérience technique et normative du bâtiment, sont en mesure d’accompagner le mandataire et le propriétaire actuel ou futur dans les diagnostics immobiliers du bien, mais également dans l’audit énergétique et dans le projet de rénovation des passoires classées F ou G.